EDOREL
Ecole doctorale en sciences des religions
Fédération Wallonie -Bruxelles - BELGIQUE

L'équipe responsable

Louis-Leon Christians
Porte-parole
Docteur en droit et docteur en droit canonique, le Prof. Louis-Leon Christians est titulaire de la chaire de droit des religions à l'UCL. Ses thèmes de recherche et de publication sont principalement le régime comparé des cultes en Europe, le droit international de la liberté de conviction, le droit religieux comparé ainsi que le droit entendu comme science des religions. Il a été président de l'Institut de recherche RSCS - Religions , Spiritualités, Cultures, Sociétés à l'UCLouvain de 2012 à 2019.

Philippe Swennen
ULiège
Secrétaire académique
Philippe Swennen est docteur en études iraniennes de l'Istituto Universitario Orientale di Napoli (2000) et ancien boursier de la Fondation Fyssen (2001). Il est aujourd'hui titulaire de la chaire "Langues et religions du monde indo-iranien ancien" à l'ULiège. Ses recherches portent sur l'analyse et l'interprétation des cérémonies religieuses du monde indo-iranien archaïque transmises par les Védas indiens et l'Avesta iranien.

Walter Lesch
UCLouvain
Walter Lesch est professeur d’éthique à l’Université catholique de Louvain. Il y enseigne à la Faculté de théologie et à l’École de philosophie. Ses recherches dans le cadre de l’Institut Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés (RSCS) portent sur des questions d’éthique politique (Union européenne, migration, réfugiés, citoyenneté et multiculturalisme), sur les rapports entre éthique et esthétique et sur l’épistémologie des études sur les religions. Ses publications récentes (en langue allemande) sont consacrées à l’éthique de l’accueil des migrants (Kein Recht auf ein besseres Leben ?, 2016) et aux problèmes liés au populisme (comme directeur : Christentum und Populismus, 2017).

Guillaume Dye
ULB
Guillaume Dye enseigne l'islamologie à l'ULB, où il est titulaire de la chaire Islam: histoire, cultures et sociétés. Ses travaux portent surtout sur les études coraniques etl’histoire des débuts de l’islam. Il est cofondateur et codirecteur du Early Islamic Studies Seminar. Il a notamment publié : Figures bibliques en islam (dir. avec Fabien Nobilio) (Bruxelles/Fernelmont : EME, 2011) ; Partage du sacré. Transferts, dévotions mixtes, rivalités interconfessionnelles (éd. avec Isabelle Dépret) (Bruxelles-Fernelmont : EME, 2012) ; Hérésies : une construction d’identités religieuses, éd. par Christian Brouwer, Guillaume Dye, Anja van Rompaey (Bruxelles : Éditions de l’Université de Bruxelles, 2015); Le Coran des historiens, 3 volumes, éd. avec Mohammad Ali Amir-Moezzi (Paris, Editions du Cerf, 2019).

Vincianne Pirenne
ULiège
Vinciane Pirenne-Delforge a été élue en 2017 professeur au Collège de France, titulaire de la chaire Religion, histoire et société dans le monde grec antique . Elle était auparavant directrice de recherche au Fonds de la Recherche Scientifique – FNRS et enseignait à l’Université de Liège. Ses principaux champs de recherche sont la religion grecque antique et le fonctionnement des systèmes polythéistes, avec également un intérêt pour l’historiographie des religions. Elle a notamment publié une monographie sur la déesse Aphrodite (L’Aphrodite grecque, 1994) et une étude de l’œuvre du voyageur grec Pausanias, source essentielle pour l’historien de la religion grecque (Retour à la source. Pausanias et la religion grecque, 2008). Elle est l’auteur de nombreux articles sur les cultes et les mythes grecs, et l’éditeur scientifique de la revue Kernos, la seule revue scientifique et internationale sur ce même thème.

ULB
Monique Weis
Monique Weis est chercheur qualifié du Fonds national de la Recherche scientifique et maître d’enseignement à l’Université Libre de Bruxelles. Elle y enseigne notamment l’histoire des Eglises chrétiennes depuis la Réforme. Docteur en philosophie et lettres, elle s’est spécialisée dans l’étude des rapports entre politique et religion en Europe occidentale à l'époque moderne. Dans ce cadre, elle s’intéresse plus particulièrement aux littératures de combat, aux dissensions intra-confessionnelles et à la question des martyrs. Parmi ses autres sujets de recherche figurent la réception et la mémoire des conflits religieux du 16e siècle au courant des siècles suivants. Monique Weis est membre du bureau du Centre interdisciplinaire d'Étude des Religions et de la Laïcité (ULB) qu’elle a dirigé entre 2013 et 2016. Elle dirige la collection « Religions, Laïcité et Sociétés » aux Editions de l’Université de Bruxelles. Monique Weis est membre de plusieurs sociétés savantes et collabore à des réseaux de recherche internationaux, notamment dans le domaine de l’histoire religieuse au sens large du terme. Elle préside BABEL, l’association belge pour l’étude des religions, en 2016 et 2017.
L'équipe post-doctorale EDOREL
La dynamique de l'Ecole doctorale EDOREL est soutenue par une équipe de trois chercheurs post-doctoraux, un pour chaque université partenaire.

UCLouvain
Steeve Bellanger
Membre associé de l’équipe de recherche Textes, Histoire Et Monuments de l’Antiquité au Moyen Âge (THEMAM), une composante de l’Unité Mixte de Recherche 7041 Archéologie et Sciences de l’Antiquité (ArScAn), Steeve Bélanger est docteur en sciences des religions de l’Université Laval (Québec, Canada) et docteur en religions et systèmes de pensée de l’École Pratique des Hautes études (Paris, France). Après avoir réalisé un projet de recherche postdoctorale au Département d’Histoire de l’Université Paris Nanterre (Nanterre, France), il est actuellement chercheur postdoctorant à l’Institut de recherche Religions, Spiritualités, Cultures et Sociétés (RSCS) de l’Université Catholique de Louvain. Ses recherches portent, notamment, sur l’histoire du judaïsme et du christianisme anciens (Ier – IVe siècle), sur la question de la « séparation » entre le judaïsme et le christianisme anciens, sur l’étude historique et narratologique des textes néotestamentaires, sur les phénomènes identitaires dans l’Antiquité (autodéfinitions et exodéfinitions des collectivités anciennes), sur les apologies chrétiennes du second siècle et sur les sermons d’Augustin d’Hippone. Il a publié plusieurs articles en Belgique, au Canada, en France et en Italie.

ULiège
Juanjo Ferrer
Juanjo Ferrer Losilla est diplômé en Philologie Classique à l’Université de Salamanque : Mes recherches de doctorat ont porté sur la linguistique indo-européenne, en particulier celle des langues indo-iraniennes anciennes et moyennes, en participant de plus à différents projets de recherche dans le cadre de l’ « Avestan Digital Archive » (www.avesta-archive.com), où j’ai été engagé comme chercheur pré- et postdoctoral de 2010 à 2015. Depuis novembre 2015 j’ai eu un mandat postdoctoral (Marie Curie-COFUND-BeIPD) dans le service de Langues et religions du monde indo-iranien ancien de l’Université de Liège. Pour ce projet, j’ai travaillé sur la paléographie des manuscrits avestiques. Ce mandat au Département des Sciences de l’Antiquité de l’Université de Liège m’a permis de compléter mon profil en explorant l’histoire des religions, plus précisément celle en lien avec la religion zoroastrienne. Mes recherches actuelles comme chargé de recherches (FNRS) portent sur le Dēnkard « Les actes de la religion (zoroastrienne) »,
Pour les publications : https://ulg.academia.edu/JuanjoFerrerLosilla

ULB
Anna M. Vileno
Mes recherches portent sur la kabbale chrétienne et ses rapports avec son homologue juive, en particulier dans l’œuvre de Christian Knorr de Rosenroth, philologue allemand du 17e siècle. J’envisage la kabbale chrétienne comme un transfert culturel qui s’établit à plusieurs niveaux (linguistique, religieux, philosophique) et nous offre une voie d’entrée dans l’histoire des idées circulant entre des espaces culturels trop souvent considérés comme imperméables. Ainsi, nous explorons le lien que la kabbale chrétienne entretient avec la naissance de l’orientalisme et de la critique biblique au 17e siècle et ce qu’elle nous apprend des relations entre judaïsme et christianisme à l’époque moderne. Courant important de l’ésotérisme occidental, la kabbale et l’étude de sa réception en milieu chrétien nous permet de jeter une nouvelle lumière sur la naissance de l’histoire des religions et sur la perméabilité qui caractérise, à l’époque, des domaines aujourd’hui présentés comme radicalement opposés, entre « raison » et « superstition ».