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Des Sciences des religions au doctorat

  • Que sont les sciences des religions en première approche, dans le cadastre des disciplines universitaires ?

  • Comment cerner l'objectif ou la méthode d'un doctorat en sciences des religions ?

  • Quels sont les conditions d'admission et la description des missions qui le constituent ?

  • Combien de temps dure un doctorat en sciences des religions ? Où s'effectue-t-il  ? 

  • Le doctorant est-il rémunéré durant ses années de thèse ?

  • Enfin, quel est le rôle d'une école doctorale interuniversitaire dans l'accompagnement des doctorants ?

Enjeux et méthodes des Sciences des religions : une discipline en mutation, un nouveau doctorat, une nouvelle école doctorale

Sciences des religions

 

Dans l'université anglo-saxonne, les Religious Studies sont classiques et conduisent naturellement au doctorat. En Belgique francophone, un master en sciences des religions est organisé à l'ULB depuis NN et à l'UCL depuis 2007. Une licence en sciences religieuses préexistait à l'UCL de NN à NN, mais elle s'inscrivait dans une autre figure, celle des disciplines ancillaires de la théologie catholique.

 

La dénomination  de sciences des religions, issue à l'origine de l'histoire comparative des religions, entend être résolument non confessante : elle recouvre une approche aujourd'hui multidisciplinaire des faits religieux, sans nécessairement être comparative. Un dialogue des disciplines construit une nouvelle approche objective des réalités religieuses et convictionnelles. Les sciences des religions intègrent de ce point de vue des disciplines aussi diverses que : Histoire, anthropologie, sociologie, psychologie, droit, sciences politiques, art et littérature. Les théologies sont elles-mêmes partenaires de cette interdisciplinarité dès lors que leur pertinence réside dans leur analyse critique des rationalités internes aux diverses religions.

Conditions d'admission, parcours, règlements et organisation

 

L'admission du candidat au doctorat relève de chaque université partenaire. Outre les règlements généraux des doctorats, certaines règles spécifiques peuvent être fixées pour le doctorat en sciences des religions.

On se reportera aux liens suivants pour chaque université :

Un master en sciences des religions est idéal mais n'est pas exigé comme préalable. L'obtention d'un master de sciences humaines avec grade est une condition de base.

 

L'inscription en doctorat se prend dans une des universités partenaires habilitées à cette fin. Le parcours de doctorat est en principe de quatre ans.

Comme telle, l'inscription au doctorat suppose l'acquittement d'un minerval annuel, et ne conduit pas en soi à l'octroi d'une rémunération.

 

Obtenir un mandat de chercheur-boursier est une démarche distincte. Il convient de postuler aux appels institutionnels de financement de la recherche (FNRS, Fonds de recherche des universités, Appels de fondation), qui procèdent généralement par concours. Le soutien du promoteur de la recherche est alors requis, outre la qualité supérieure du projet et du CV.

Enfin, l'obtention du doctorat suppose non seulement la rédaction et la soutenance d'une thèse originale, mais également un certain parcours de formation, qui inclut des séminaires, des communications à colloques nationaux et internationaux, de premières publications. C'est à ces activités de formation que se dédient les équipes de l'Ecole doctorale. Un programme type du parcours de formation a été conçu par l'Ecole doctorale. Ce parcours est obligatoire, mais il comporte diverses variantes qui permettent de tenir compte  des spécificités de chaque projet.

  • Programme type requis par l'Ecole doctorale EDOREL


 

. Validation ULiège .

Apport de l'Ecole doctorale

L’objectif scientifique de l’EDOREL est d’assurer aux chercheurs, grâce à l'amplitude cumulée de ses équipes, un cadre d’intégration spécifique des épistémologies et des méthodologies impliquées par les divers horizons disciplinaires concernés. A l’articulation historique entre théologie(s) universitaire(s) et histoire des religions, se joignent nécessairement aujourd’hui des exigences relatives au traitement des faits religieux dans leurs approches socio-anthropologiques, psychologiques, politologiques et juridiques. Ces conjonctions appellent une maîtrise intégrée et balancée qui n’a pas encore acquis sa pleine maturité. Elles visent à une meilleure formation des futurs docteurs, polyvalente — de manière aussi à leur assurer une adaptabilité optimale aux exigences des emplois qu’ils exerceront, principalement dans la recherche.

 

Inscrites dans des géométries différentes, et avec des degrés d’intégration également différents, les équipes impliquées présentent de hauts niveaux de qualités scientifiques reconnues, tant en termes de publications, d’obtention de projets de recherche sur fonds propres ou extérieurs, qu’en termes de rayonnement international. On renvoie ici aux relevés en annexe, ainsi qu’aux présentations des équipes sur leur web respectif.

CIERL Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité

Le CIERL puise ses racines dans la création à l’ULB de la chaire d’histoire des religions, occupée dès 1884 par Eugène Goblet d’Alviella, l’une des premières du genre dans le monde, puis la mise sur pied de l’Institut d’Histoire du Christianisme (1965) et de son successeur, l’Institut d’Etude des Religions et de la Laïcité (1984), devenu CIERL en 2003. Il a pour vocation de rassembler l’ensemble des chercheurs qui, à l’Université libre de Bruxelles, s’intéressent au fait religieux pris au sens large ; largement pluridisciplinaire, il vise également à travailler sur la religion dans une perspective diachronique, comme il aborde aussi la laïcité et les spiritualités laïques. Le CIERL rassemble actuellement 19 académiques à temps plein ou temps partiel, 34 chercheurs et collaborateurs scientifiques, ainsi que 25 doctorants inscrits. Pleinement immergé dans un vaste tissu de réseaux internationaux, il offre notamment à ses doctorants de poursuivre une partie de leurs études doctorales à l’étranger. Il est directement souché sur le master en sciences des religions et de la laïcité. 

 

Lien : http://cierl.ulb.ac.be

 

RSCS - Institut Religions Spiritualités Cultures Sociétés

L’Institut RSCS (UCL) est une structure récente (2010) qui associe une part essentielle des recherches sur le fait religieux à l’UCL, sans pour autant en assurer l’exhaustivité. L’Institut RSCS a pour caractéristique propre d’associer des analyses sur le fait religieux de sciences humaines et sociales à des analyses théologiques ou doctrinales propres aux grandes traditions religieuses. Depuis 1970, un Centre d’histoire des religions, fondé par le Prof. Julien Ries, a développé à l’UCL une expertise internationale en histoire des religions anciennes. En 2011, ce centre a été rattaché à l’Institut RSCS. Une approche historique alimente ainsi la perspective désormais interdisciplinaire et contemporaine de l’Institut. RSCS regroupe environ 45 académiques et 70 chercheurs-doctorants. Les académiques de l’Institut RSCS assurent la direction des doctorats de façon non intégrée à ce jour : tant les recherches que les doctorats portant sur des thématiques religieuses sont actuellement menés en synergie avec les autres instituts ou commission doctorales pertinentes d’un point de vue disciplinaire (droit, histoire, littérature, psychologie, socio-anthropologie, théologie etc). Une configuration d’interaction à géométrie complémentaire a été réalisée depuis 2007 à travers les équipes associées à l’enseignement du master en sciences des religions, qui incluent notamment la psychologie de la religion ou la politologie religieuse, non intégrée à ce jour à l’Institut RSCS.

 

Lien : www.uclouvain.be/rscs

 

 

CHAR - Centre d'histoire et d'anthropologie des religions

 

A l’Université de Liège, pendant près de trente années, le Centre d’histoire des religions, fondé par L.-E. Halkin, a réuni les enseignants, chercheurs, docteurs et étudiants intéressés par les questions religieuses. C’était le lieu de rencontre des membres de la Faculté de philosophie et lettres poursuivant des recherches de portée historique sur la préhistoire des religions, sur les représentations, mythes, rites, doctrines, pratiques et institutions des religions orientales (Égypte, Mésopotamie, Inde, Iran, Judaïsme, Islam), des religions de l’antiquité grecque et romaine, des religions des Celtes et des Germains et du christianisme. Jusqu’à la réforme dite « de Bologne », sous l’égide du Centre, ont été délivrés des diplômes de troisième cycle et des certificats, une dizaine de doctorats portant sur des sujets religieux ont été soutenus, des conférences ont été organisées. En 2004, le Centre est devenu une Unité de recherche interfacultaire « Histoire et anthropologie des religions », afin d’associer davantage encore les différentes filières d’étude et de recherche intéressées, à des titres divers, par les questions religieuses.

 

Lien : http://www.facphl.ulg.ac.be/display.jsp?id=c_17000

Autres laboratoires associés

 

Informations sous peu

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